S'engager ou fuir le monde
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Collectif2LaFolie :: Comment monter un Eco-lieu? :: C'est quoi une charte et qu'est ce qu'on peut y mettre?
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S'engager ou fuir le monde
Nous vivons dans un système économique qui exploite les hommes et les femmes, et qui détruit le milieu naturel. Ce n'est pas un scoop. Le déplorer peut être un moment de la prise de conscience, mais l'important est de passer à l'action.
Nos projets collectifs peuvent être des lieux d'expérientation d'autres relations économiques. Avec leurs limites, leur petite échelle notamment à l'heure de la mondialisation. Et le risque de n'être que des ilots préservant surtout ceux qui y habitent des rigueurs du monde, sans agir sur celui-ci.
Le collectif ne serait alors qu'un doux cocon, un opium nous préservant de la rencontre avec la société, ou tout au moins nous anesthésiant et nous permettant de l'oublier.
Ou le collectif comme outil de transformation sociale, par son ouverture sur l'extérieur, par la transmission des expériences, par la construction de nouvelles modalités d'échanges avec son environnement, par l'engagement dans les luttes qui nous environnent.
Philippe.
Nos projets collectifs peuvent être des lieux d'expérientation d'autres relations économiques. Avec leurs limites, leur petite échelle notamment à l'heure de la mondialisation. Et le risque de n'être que des ilots préservant surtout ceux qui y habitent des rigueurs du monde, sans agir sur celui-ci.
Le collectif ne serait alors qu'un doux cocon, un opium nous préservant de la rencontre avec la société, ou tout au moins nous anesthésiant et nous permettant de l'oublier.
Ou le collectif comme outil de transformation sociale, par son ouverture sur l'extérieur, par la transmission des expériences, par la construction de nouvelles modalités d'échanges avec son environnement, par l'engagement dans les luttes qui nous environnent.
Philippe.
Philippe- Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 28/05/2008
Re: S'engager ou fuir le monde
Il semble qu'actuellement, les collectifs se trouvent reliés à divers réseaux, y compris internationaux. Voudrait-on se contenter d'un doux cocon qu'on ne le pourrait pas longtemps parce qu'une grave crise se pointe face à laquelle un doux concon ne saurait nous protéger. A partir du moment où nous en avons conscience, la recherche de solutions extensibles est un impératif. Pour autant, je n'aime pas le terme de luttes parce qu'il vaut mieux proposer autre chose qu'être simplement contre ce qui vient. Dynamiser, offrir d'autres façons de vivre, même si elles impliquent de s'opposer au système en place est plus motivant que "lutter contre". Si suffisamment de gens se solidarisent pour s'affranchir au maximum du système en place, alors il s'écroulera. Le capitalisme ne vit que par la solidarité de fait des consommateurs et de ceux qui s'y asservissent. S'unir pour s'en désolidariser, c'est mieux que se battre au coup par coup contre ses effets. On n'évitera pas quelques batailles pour le droit d'usage de la terre ou la défense de nos libertés mais la dynamique de projet est plus porteuse d'espoir que la lutte. A titre d'exemple, montrer que l'on peut autoproduire son électricité et réclamer le droit de le faire, c'est mieux que de lutter contre le nucléaire; montrer que les enfants peuvent être élevés et instruits hors du formatage de l'éducation nationale, c'est mieux que lutter pour le service public (qui ne rend pas tant de services qu'il le prétend); pousser un bon présidentiable au pouvoir, c'est mieux qu'être contre celui que l'on a élu (et permettre au peuple de se réapproprier le pouvoir , c'est encore mieux-enfin, tout dépend ce que l'on entend par là-)Philippe a écrit:Nous vivons dans un système économique qui exploite les hommes et les femmes, et qui détruit le milieu naturel. Ce n'est pas un scoop. Le déplorer peut être un moment de la prise de conscience, mais l'important est de passer à l'action.
Nos projets collectifs peuvent être des lieux d'expérientation d'autres relations économiques. Avec leurs limites, leur petite échelle notamment à l'heure de la mondialisation. Et le risque de n'être que des ilots préservant surtout ceux qui y habitent des rigueurs du monde, sans agir sur celui-ci.
Le collectif ne serait alors qu'un doux cocon, un opium nous préservant de la rencontre avec la société, ou tout au moins nous anesthésiant et nous permettant de l'oublier.
Ou le collectif comme outil de transformation sociale, par son ouverture sur l'extérieur, par la transmission des expériences, par la construction de nouvelles modalités d'échanges avec son environnement, par l'engagement dans les luttes qui nous environnent.
Philippe.
Recup Maxi- Nombre de messages : 24
Date d'inscription : 07/06/2008
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