L'argent et l'échange
2 participants
Page 1 sur 1
L'argent et l'échange
L'argent, nous y sommes dès les premiers pas du projet, pour acheter le lieu pour le mener à bien. Sauf cas du squat, qui est une manière de faire passer l'usage avant la propriété, dans un contexte où celle-ci est hors de prix, sauf mise à disposition aussi.
L'argent ensuite, parce qu'il est rarement possible - et peut-être pas souhaitable - qu'un lieu fonctionne en autonomie.
L'argent autrement ?
La propriété autrement, avec des formes de propriété collective, permettant d'acquérir des lieux et de les mettre à la disposition de projets - refaire passer l'usage avant la propriété. Faire sortir le lieu de la spéculation immobilière - faire passer sa valeur d'usage avant sa valeur marchande. Mais pour ça, nous utilisons des outils juridiques qui sont ceux de la société dans laquelle nous vivons, et qui sont parfois des outils de spéculation. Que nous détournons pour d'autres usages, mais dont nous devons être vigilants de préserver la vocation que nous avons donnée.
Une collecte d'épargne, au profit de ces projets. Mais peut-être aussi une forme d'échange à mettre en place avec les apporteurs, des réseaux à tisser, un ancrage du projet à travailler à l'occasion de la recherche de fonds.
Puis des moyens à mettre en place pour moins passer par l'argent, moins en dépendre : bénévolat, troc, récup', SEL, autoproduction...
Et quand argent il y a, quelle répartition, quelles solidarités, quelles formes d'échanges (prix libres ?)...
Bref, un problème à assumer, à désacralise, si nous voulons faire autrement.
Philippe.
L'argent ensuite, parce qu'il est rarement possible - et peut-être pas souhaitable - qu'un lieu fonctionne en autonomie.
L'argent autrement ?
La propriété autrement, avec des formes de propriété collective, permettant d'acquérir des lieux et de les mettre à la disposition de projets - refaire passer l'usage avant la propriété. Faire sortir le lieu de la spéculation immobilière - faire passer sa valeur d'usage avant sa valeur marchande. Mais pour ça, nous utilisons des outils juridiques qui sont ceux de la société dans laquelle nous vivons, et qui sont parfois des outils de spéculation. Que nous détournons pour d'autres usages, mais dont nous devons être vigilants de préserver la vocation que nous avons donnée.
Une collecte d'épargne, au profit de ces projets. Mais peut-être aussi une forme d'échange à mettre en place avec les apporteurs, des réseaux à tisser, un ancrage du projet à travailler à l'occasion de la recherche de fonds.
Puis des moyens à mettre en place pour moins passer par l'argent, moins en dépendre : bénévolat, troc, récup', SEL, autoproduction...
Et quand argent il y a, quelle répartition, quelles solidarités, quelles formes d'échanges (prix libres ?)...
Bref, un problème à assumer, à désacralise, si nous voulons faire autrement.
Philippe.
Philippe- Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 28/05/2008
Re: L'argent et l'échange
Où en sommes nous avec les sous?
Pour lancer une activité maraîchage minimale j'ai demandé à une copine qui vit petitement sur 1 ha à peu près avec un collaborateur combien il lui avait fallu pour démarrer : 6000 € sans compter le fourgon qui valait 8000€. Son système est bien(40 paniers l'été et la moitié l'hiver (ou des paniers moins pleins et moins chers) mais son âne payé 450 ou 500€ n'est pas un très bon coopérant, mieux vaut investir un peu plus pour un âne dressé. J'ai presque de quoi pour lancer l'activité (si fourgon moins cher) mais pas plus. Démarrer avec ma mégane serait possible mais ce n'est pas l'activité maraîchage qui pourra me payer un fourgon par la suite, à moins d'une super occasion.
Deuxième point délicat : conduire l'âne et le matériel en même temps toute seule me paraît infaisable pour l'instant donc il faudrait envisager plus petit pour tout faire à la main ou envisager le motoculteur pour les urgences sans aide.
Pour lancer une activité maraîchage minimale j'ai demandé à une copine qui vit petitement sur 1 ha à peu près avec un collaborateur combien il lui avait fallu pour démarrer : 6000 € sans compter le fourgon qui valait 8000€. Son système est bien(40 paniers l'été et la moitié l'hiver (ou des paniers moins pleins et moins chers) mais son âne payé 450 ou 500€ n'est pas un très bon coopérant, mieux vaut investir un peu plus pour un âne dressé. J'ai presque de quoi pour lancer l'activité (si fourgon moins cher) mais pas plus. Démarrer avec ma mégane serait possible mais ce n'est pas l'activité maraîchage qui pourra me payer un fourgon par la suite, à moins d'une super occasion.
Deuxième point délicat : conduire l'âne et le matériel en même temps toute seule me paraît infaisable pour l'instant donc il faudrait envisager plus petit pour tout faire à la main ou envisager le motoculteur pour les urgences sans aide.
Recup Maxi- Nombre de messages : 24
Date d'inscription : 07/06/2008
Re: L'argent et l'échange
Et si Manu chantait dans les rues avec le collectif comme accompagnement orchestre? Il n'y a pas plus simple et moins onéreux comme entreprise que se servir de sa voix. En plus, c'est super léger à porter. Pas compliqué administrativement. (l'agriculture, c'est dur dur les conditions des aides...)
Et puis, On pourrait inventer des chansons engagées où l'on dirait le monde que l'on a envie, ou au moins en choisir que l'on aime bien si on manque d'inspiration.
Et puis, On pourrait inventer des chansons engagées où l'on dirait le monde que l'on a envie, ou au moins en choisir que l'on aime bien si on manque d'inspiration.
Recup Maxi- Nombre de messages : 24
Date d'inscription : 07/06/2008
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|